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HISTOIRE DU SOIR
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12 juin 2018

Caroline ERIKSSON : L'île des absents

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Caroline Eriksson, L'île des absents.
237 pages.
Editions Presses de la Cité (7 juin 2018).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Rester à la surface des souvenirs, ou tomber dans l'abîme.

On l'appelle le Cauchemar. C'est un lac à l'eau noire et stagnante, quelque part en Suède, dont la légende raconte qu'il est maudit. Au milieu du Cauchemar, il y a un îlot. Sur cet îlot, Alex et la petite Smilla vont faire une promenade, tandis que Greta les attend dans la barque amarrée au rivage, puis s'endort. À son réveil, la nuit tombe et seuls retentissent au loin les cris lugubres des oiseaux aquatiques. L'homme et la fillette ont disparu. De retour dans le cottage que la petite famille occupe au village, Greta fouille chaque pièce et tente en vain de joindre Alex. En proie à la panique, elle décide de se rendre au commissariat. Seulement, sur place, un policier lui annonce qu'elle n'est pas mariée et n'a jamais eu d'enfants. Qui sont Alex et Smilla ?

Plébiscité par la critique et le public à sa parution en Suède, le thriller de Caroline Eriksson fait mugir les forêts du Nord et étourdit le lecteur à grand renfort de twists et de montée d'adrénaline. Mais c'est surtout la finesse de la construction psychologique et la réflexion documentée sur les traumas de l'enfance qui font de L'Île des absents un incontournable du genre.

MON AVIS :

Malheureusement pas adhéré au roman de Caroline Eriksson… Pourtant, dès les premières pages, le roman est addictif, prenant, l’histoire cruelle et machiavélique comme j’aime mais j’ai trouvé trop déroutant de devoir sans cesse naviguer dans les pensées dérangées du personnage principal.

Confusion mentale, troubles psychiques, ce sont finalement les seules « sensations fortes » auxquelles le lecteur a droit durant sa lecture. Il faudra beaucoup de patience pour reconstituer la personnalité troublée et confuse de Greta, arriver à comprendre ses névroses et je n’ai malheureusement pas l’étoffe d’un psychothérapeute ! Je me suis lassée et complètement désintéressée de son enfance traumatique, de son rapport compliqué à ses parents et de son histoire avec Alex, qui, soit dit en passant, s’est révélée finalement peu convaincante…

C’est dommage car il y avait matière à faire de ce récit amateur un thriller vraiment exceptionnel !

Je remercie les éditions Presses de la cité de leur confiance.

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