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HISTOIRE DU SOIR
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29 avril 2022

Catherine BOISSEL : La chanson de Julien & Ce que disent les hirondelles

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Catherine BOISSEL, La chanson de Julien.
400 pages.
Editions Presses de la Cité (6 juin 2019).

QUATRIEME DE COUVERTURE : 

Suite indépendante des Portes du bonheur. En 1927, dans l'Eure. Pauline, épouse d'un ancien soldat au visage dévasté, et mère comblée, découvre les autres ravages de la Grande Guerre... Qui occupe la ferme familiale et prétend s'appeler Julien, comme son frère adoré ?

Eté 1927. Unie à Henri par une passion toujours intacte, Pauline mène une vie douce entre les siens et le haras des Tilleuls, un des plus réputés de l'Eure. Seule ombre : la crainte mêlée d'aversion de Fanfan envers son père en raison de son visage mutilé par la Grande Guerre. Ce bonheur presque tranquille vole en éclats pour Pauline lorsqu'elle intercepte une lettre de l'hôpital Sainte-Anne à Paris : un patient amnésique et paralysé à la suite d'un traumatisme de guerre affirme s'appeler Julien Vautier. Dès lors, d'anciens soupçons de Pauline renaissent : celui qui habite la ferme familiale, Julien, son frère chéri, serait-il un imposteur ?

Pour la première fois depuis son mariage, Pauline agit en cachette d'Henri. Bientôt, la jeune femme est placée devant un cruel dilemme...

Prix Reine Mathilde 2019.

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Catherine BOISSEL, Ce que disent les hirondelles.
444 pages.
Editions Presses de la Cité (7 avril 2022).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Une belle chronique familiale en Normandie incarnée par des personnages attachants avec leurs doutes et leur courage. Et une éclairante page d'histoire qui couvre les années 1930 et fait suite aux romans Les Portes du bonheur et La Chanson de Julien.

En Normandie, Henri et Pauline forment un couple uni. Mais, en ces années 1930, la vie n'est pas simple. La crise économique a ruiné leur élevage de chevaux, Henri est devenu agriculteur. Un changement qu'il accepte avec philosophie grâce à la tendresse de son épouse. Leurs trois enfants grandissent dans une atmosphère heureuse, et Fanfan, l'aîné, connaît bientôt l'émoi du premier amour.

Mais un événement inattendu vient ébranler leur quotidien. Invité par un ami, Henri part pour Berlin ; dans son journal, il consigne sa découverte horrifiée de l'Allemagne nazie. La déclaration de guerre confirme ses pires appréhensions.

Tandis que sa famille subit l'Occupation, Fanfan, enrôlé le jour de ses vingt ans, est fait prisonnier à Dunkerque. Évadé, résistant, il va tenter de traverser cette période douloureuse en restant fidèle aux valeurs des siens. La guerre les épargnera-t-elle ?

Une chronique familiale passionnante, le destin de héros ordinaires face au souffle de l'Histoire.

MON AVIS :

De Catherine Boissel, j'avais lu Les portes du bonheur en 2019. Depuis, les éditions Presses de la Cité m'avaient fait parvenir La chanson de Julien et Ce que disent les hirondelles, dernier tome de la trilogie à avoir été publié le 7 avril dernier. Il me tardait de découvrir l'histoire de cette famille normande. C'est désormais chose faite, j'ai dévoré l'histoire de Pauline et des siens avec grand plaisir !

Moi qui préfère pourtant les tomes uniques, je me suis tellement attachée à ces personnages, à leurs doutes et leur courage que je n'ai pu faire autrement que de découvrir le sort que Catherine Boissel leur avait réservé dans le troisième et dernier tome de sa saga (*) ! Et je n'ai pas été déçue ! C'est une passionnante chronique familiale et une éclairante page d'histoire qui couvre la période de l'entre-deux-guerres jusqu'à la fin du deuxième conflit mondial que signe l'auteure. 

J'ai adoré suivre le destin de ces héros ordinaires face au souffle, parfois bien cruel, de l'Histoire. Si, dans La chanson de Julien, il est question du retour des soldats mutilés, de leurs difficultés à se reconstruire et à trouver une place dans une société indifférente (parfois même ingrate) qui ne veut plus qu'on lui rappelle les douloureuses années de guerre, Ce que disent les hirondelles couvre la crise économique des années 30, la montée du fascisme et de l'antisémitisme jusqu'à l'inévitable conflit mondial et aux heures sombres et nauséabondes de l'Occupation qui en a découlé.

Par égard pour l'auteure, qui a su, grâce à un solide et minutieux travail de documentation, allier vérité historique et souffle romanesque, je ne dévoilerai rien de plus mais si comme moi, vous avez aimé les romans de Karine Lebert, tremblé pour ses Rochambelles ou vibré avec ses war brides dans Les amants de l'été 44, vous ne pourrez que vous éprendre des héros de Catherine Boissel. 

Malgré l'immense sentiment de gâchis et d'incompréhension (qui n'est pas sans rappeler, hélas, les événements qui se déroulent actuellement en Ukraine), malgré l'horreur de cette guerre absurde qui broie et détruit tout sur son passage, ce qu'il faut retenir de cette belle et poignante chronique familiale, c'est l'infime mais tenace certitude que la vie finit toujours par reprendre son cours...

(*) Il est tout à fait possible de lire les différents tomes de manière indépendante mais ce serait vous priver de l'intéressante et passionnante évolution des personnages sur laquelle, on le sent, l'auteure a beaucoup travaillé ! Je vous conseille donc vivement de lire sa saga dans l'ordre de publication. 

Je remercie les éditions Presses de la Cité de leur confiance ainsi que Catherine Boissel pour son amitié et son aimable dédicace. 

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