CHRISTIE, Agatha : Les vacances d'Hercule Poirot

Agatha CHRISTIE, Les vacances d'Hercule Poirot.
223 pages.
Editions Le Masque (16 mai 2012).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Hercule Poirot décide de s’offrir des vacances bien méritées dans une station balnéaire d’une petite île au large des côtes du Devon. Il aspire à la tranquillité mais lorsqu’on retrouve le corps d’Arlena Stuart, une jeune actrice en vue, il est aussitôt mêlé à l’enquête. Le célèbre détective belge va découvrir que quasiment tout le monde sur l’île connaissait la victime et que parmi ses proches, chacun aurait au moins une bonne raison de vouloir se débarrasser d’elle. Il reste toutefois une question sans réponse : Qui a eu assez de cran pour passer à l’acte ?

MON AVIS :

Hercule Poirot pensait pouvoir profiter de vacances bien méritées dans une station balnéaire d’une petite île au large des côtes du Devon. Une petite île enchanteresse, un hôtel agréable, une cuisine soignée, des pensionnaires charmants... Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si, au milieu des estivants, ne tournait Arlena Marshall, une de ces femmes fatales qui font perdre la tête aux hommes... Lorsque celle-ci est retrouvée assassinée, tous les indices semblent désigner son mari comme coupable. Il faudra tout le talent du célèbre détective Hercule Poirot pour mettre au jour une machination diabolique…

Dans ce roman publié en 1941, Agatha Christie exploite le thème de la "croqueuse d'hommes". Belle, capricieuse, Arlena Marshall est le stéréotype de la femme fatale. Elle attire les hommes, collectionne les amants et détruit les ménages sans se soucier des conséquences ou du mal qu'elle peut faire. Dès les premières pages, elle apparaît comme la victime toute désignée :

"C'était pour moi une créature méprisable. Elle n'avait aucune raison d'être. Pas de cœur, pas de cerveau ! Elle ne pensait à rien, sinon à sa toilette, aux hommes et à l'admiration dont ils l'entouraient. Elle était inutile, totalement. Séduisante, bien sûr, très séduisante, mais menant une vie creuse, une vie sans objet, une de ces vies qui peuvent mal finir … voilà pourquoi sa fin ne m'a pas surprise ! Chez tous ceux qu'elle approchait, elle réveillait les pires instincts … Elle était de ces femmes qui n'aiment dans la vie que ce qu'il y a de vil et de bas, de ces femmes qu'on trouve toujours mêlées à de sordides histoires de chantage, de jalousie et de crimes …"

Comme d'habitude dans ce huis-clos classique, Agatha Christie arrange brillamment les milles et unes pièces de son savant puzzle. Il faudra toute l'habileté et les talents de déduction de son célèbre détective belge pour élucider ce crime odieux. Avec son intuition et sa profonde connaissance de la nature humaine et de ses perversions, seul Hercule Poirot parviendra à dénouer l'écheveau complexe de ce crime affreux...

Agatha Christie prouve une fois encore qu'elle est la reine incontestée et inégalée du roman policier classique ! Les vacances d'Hercule Poirot est un monument de la littérature policière à découvrir absolument !

Comments

[c'era una volta]

Bizarre j'étais sur d'être déjà passée commenter ton avis...

J'essaie de me caser ce titre entre deux lectures rapidement si possible. Un Agatha Christie, j'en ai trop envie depuis longtemps!

[stefplaisirdelir]

Classique, indémodable et toujours passionnant. J'ai bien envie de me faire un poireaux prochainement, oups un Poirot !

[Bianca]

On passe toujours un très bon moment avec Agatha !

[chloé]

ça vaut les dix petits nègres?

[stellade]

Je le note dans ma WL après une conclusion pareille!

Merci;