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HISTOIRE DU SOIR

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29 avril 2022

Catherine BOISSEL : La chanson de Julien & Ce que disent les hirondelles

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Catherine BOISSEL, La chanson de Julien.
400 pages.
Editions Presses de la Cité (6 juin 2019).

QUATRIEME DE COUVERTURE : 

Suite indépendante des Portes du bonheur. En 1927, dans l'Eure. Pauline, épouse d'un ancien soldat au visage dévasté, et mère comblée, découvre les autres ravages de la Grande Guerre... Qui occupe la ferme familiale et prétend s'appeler Julien, comme son frère adoré ?

Eté 1927. Unie à Henri par une passion toujours intacte, Pauline mène une vie douce entre les siens et le haras des Tilleuls, un des plus réputés de l'Eure. Seule ombre : la crainte mêlée d'aversion de Fanfan envers son père en raison de son visage mutilé par la Grande Guerre. Ce bonheur presque tranquille vole en éclats pour Pauline lorsqu'elle intercepte une lettre de l'hôpital Sainte-Anne à Paris : un patient amnésique et paralysé à la suite d'un traumatisme de guerre affirme s'appeler Julien Vautier. Dès lors, d'anciens soupçons de Pauline renaissent : celui qui habite la ferme familiale, Julien, son frère chéri, serait-il un imposteur ?

Pour la première fois depuis son mariage, Pauline agit en cachette d'Henri. Bientôt, la jeune femme est placée devant un cruel dilemme...

Prix Reine Mathilde 2019.

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Catherine BOISSEL, Ce que disent les hirondelles.
444 pages.
Editions Presses de la Cité (7 avril 2022).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Une belle chronique familiale en Normandie incarnée par des personnages attachants avec leurs doutes et leur courage. Et une éclairante page d'histoire qui couvre les années 1930 et fait suite aux romans Les Portes du bonheur et La Chanson de Julien.

En Normandie, Henri et Pauline forment un couple uni. Mais, en ces années 1930, la vie n'est pas simple. La crise économique a ruiné leur élevage de chevaux, Henri est devenu agriculteur. Un changement qu'il accepte avec philosophie grâce à la tendresse de son épouse. Leurs trois enfants grandissent dans une atmosphère heureuse, et Fanfan, l'aîné, connaît bientôt l'émoi du premier amour.

Mais un événement inattendu vient ébranler leur quotidien. Invité par un ami, Henri part pour Berlin ; dans son journal, il consigne sa découverte horrifiée de l'Allemagne nazie. La déclaration de guerre confirme ses pires appréhensions.

Tandis que sa famille subit l'Occupation, Fanfan, enrôlé le jour de ses vingt ans, est fait prisonnier à Dunkerque. Évadé, résistant, il va tenter de traverser cette période douloureuse en restant fidèle aux valeurs des siens. La guerre les épargnera-t-elle ?

Une chronique familiale passionnante, le destin de héros ordinaires face au souffle de l'Histoire.

MON AVIS :

De Catherine Boissel, j'avais lu Les portes du bonheur en 2019. Depuis, les éditions Presses de la Cité m'avaient fait parvenir La chanson de Julien et Ce que disent les hirondelles, dernier tome de la trilogie à avoir été publié le 7 avril dernier. Il me tardait de découvrir l'histoire de cette famille normande. C'est désormais chose faite, j'ai dévoré l'histoire de Pauline et des siens avec grand plaisir !

Moi qui préfère pourtant les tomes uniques, je me suis tellement attachée à ces personnages, à leurs doutes et leur courage que je n'ai pu faire autrement que de découvrir le sort que Catherine Boissel leur avait réservé dans le troisième et dernier tome de sa saga (*) ! Et je n'ai pas été déçue ! C'est une passionnante chronique familiale et une éclairante page d'histoire qui couvre la période de l'entre-deux-guerres jusqu'à la fin du deuxième conflit mondial que signe l'auteure. 

J'ai adoré suivre le destin de ces héros ordinaires face au souffle, parfois bien cruel, de l'Histoire. Si, dans La chanson de Julien, il est question du retour des soldats mutilés, de leurs difficultés à se reconstruire et à trouver une place dans une société indifférente (parfois même ingrate) qui ne veut plus qu'on lui rappelle les douloureuses années de guerre, Ce que disent les hirondelles couvre la crise économique des années 30, la montée du fascisme et de l'antisémitisme jusqu'à l'inévitable conflit mondial et aux heures sombres et nauséabondes de l'Occupation qui en a découlé.

Par égard pour l'auteure, qui a su, grâce à un solide et minutieux travail de documentation, allier vérité historique et souffle romanesque, je ne dévoilerai rien de plus mais si comme moi, vous avez aimé les romans de Karine Lebert, tremblé pour ses Rochambelles ou vibré avec ses war brides dans Les amants de l'été 44, vous ne pourrez que vous éprendre des héros de Catherine Boissel. 

Malgré l'immense sentiment de gâchis et d'incompréhension (qui n'est pas sans rappeler, hélas, les événements qui se déroulent actuellement en Ukraine), malgré l'horreur de cette guerre absurde qui broie et détruit tout sur son passage, ce qu'il faut retenir de cette belle et poignante chronique familiale, c'est l'infime mais tenace certitude que la vie finit toujours par reprendre son cours...

(*) Il est tout à fait possible de lire les différents tomes de manière indépendante mais ce serait vous priver de l'intéressante et passionnante évolution des personnages sur laquelle, on le sent, l'auteure a beaucoup travaillé ! Je vous conseille donc vivement de lire sa saga dans l'ordre de publication. 

Je remercie les éditions Presses de la Cité de leur confiance ainsi que Catherine Boissel pour son amitié et son aimable dédicace. 

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21 mai 2021

Gilbert BORDES : La prisonnière du roi

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Gilbert BORDES, La prisonnière du roi.
384 pages.
Presses de la Cité (8 avril 2021).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Le destin hors du commun de la belle Ingeburge au cœur des secrets de la cour royale et des grands faits du royaume de France au XII e siècle. Une vie tragique, romanesque, liée pour le pire à son époux, le roi Philippe Auguste, mais qui révèle une personnalité pleine de force, et qui sera transcendée par un amour impossible avec un chevalier troubadour.

15 août 1193, en la cathédrale d'Amiens. Une foule en liesse découvre une belle princesse danoise, Ingeburge, sacrée reine du plus puissant royaume d'Europe par son union avec Philippe Auguste. Mais, le lendemain, le roi la répudie. Que s'est-il passé pendant la nuit de noces ?

Débute pour Ingeburge une captivité longue de vingt ans, dont treize dans la forteresse d'Etampes. Son seul soutien, le chevalier troubadour Guilhem de Ventadour. Philippe, lui, livre bataille pour faire de son domaine ce qui sera la France. Et se remarie. Le pape, furieux contre le roi bigame, décrète en 1200 l'interdit sur le royaume : églises fermées, plus d'inhumations en terre consacrée... Une fin du monde.

Du fond de sa geôle, dans l'ombre d'un impossible amour, la reine déchue ne renonce pas. Retrouvera-t-elle un jour sa couronne ?

MON AVIS :

De Gilbert Bordes, j’ai lu de nombreux romans. Le chant du papillon, La garçonne, Elle voulait voir la mer..., mais ce sont ses romans historiques que je préfère, notamment ceux qui se déroulent au Moyen-Âge et traitent des grands faits du royaume de France. En 2017, j’avais adoré L’année de la pluie, il me tardait de découvrir La prisonnière du roi qui ressuscite la belle Ingeburge, cette princesse danoise au destin hors du commun qui fut la malheureuse épouse de Philippe Auguste ! Je me suis donc plongée avec délice dans ces 400 pages d’Histoire, d’intrigues et de secrets de la cour royale des XIIème et XIIIème siècles.

Sous la plume de l’auteur, le Moyen-Âge devient le théâtre flamboyant de personnages forts et authentiques, entre violence et passion, vengeance et complot, mensonge et trahison. Impossible de ne pas vibrer et de ne pas se prendre de passion pour la vision à la fois attrayante et érudite que Gilbert Bordes donne de ce Moyen-Âge ! Son intrigue respecte rigoureusement la vérité historique, ce qui permet au lecteur de vivre pleinement cette époque tourmentée, où les protagonistes sont portés par leur foi et animés d’ambitions personnelles plus ou moins glorieuses.

Pourquoi Philippe Auguste, le roi le plus puissant d’Europe, a-t-il répudié sa jeune épouse danoise le lendemain de leurs épousailles, s’attirant les foudres de l’Eglise et déclenchant l’un des plus gros scandales de la royauté médiévale française ? C’est ce que raconte Gilbert Bordes dans ce roman passionnant où règne la discorde et se mêlent rumeurs cryptiques, manipulations, conspiration et trahisons !

Pendant plus de vingt ans, Philippe Auguste usera de tous les arguments pour tenter d’obtenir la dissolution de son mariage. Ingeburge, enfermée dans divers monastères et laissée dans le plus grand dénuement, s’installera quant à elle dans un quotidien morose, qu’elle supportera avec courage et dignité, sans jamais renoncer à sa couronne ! Son obstination et sa détermination méritaient bien que Gilbert Bordes lui rende cet hommage et peu importe finalement que la réputation et l’aura d’un des plus grands conquérants de notre royaume en aient été ternies !

20 avril 2021

Annie DEGROOTE : Des cendres sur nos coeurs

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Annie DEGROOTE, Des cendres sur nos coeurs.
512 pages.
Editions Presses de la Cité (8 avril 2021).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Flandres, Pays-Bas espagnols, 1563. 

Comme il a belle allure, Loup Daredeville, sur son cheval ! Il ignore encore les bouleversements qui l'attendent. Le brillant étudiant de l'école latine d'Armentières est un coeur pur, proche des humbles. Il entre dans l'intimité des grands d'Espagne, en secourant l'épouse du comte d'Egmont, gouverneur de Flandre et d'Artois. Dans les campagnes, les prêches calvinistes séduisent, loin des messes en latin et des indulgences. La foi catholique de Loup est ébranlée par le courage de ceux qui défient l'Inquisition, telles sa soeur ou Ysabel, filleule d'un célèbre imprimeur anversois. Et en ces jours de plus en plus tourmentés, Loup a une promesse à accomplir : réunir les siens qu'un secret a divisés depuis trop d'années...

Une magnifique fresque historique, avec, en lumière, la liberté qui souffla sur ces terres du Nord au xvie siècle.

MON AVIS :

D'ouvrage en ouvrage, Annie Degroote est devenue une auteure et une personnalité du Nord de premier plan. Originaire des Flandres, elle a notamment publié aux Presses de la Cité Un palais dans les dunesLa Splendeur des Vaneyck et Nocturne pour Stanislas, hommages à l'histoire et aux traditions des Flandres et du Nord. Plusieurs de ses romans ont été couronnés par des prix littéraires.

L’année dernière, j’ai découvert la réédition de son premier roman La kermesse du diable ainsi que sa suite, Le cœur en Flandre. J’ai dévoré cette saga passionnante dans laquelle l’auteure conjugue avec talent l’histoire et le destin romanesque d’une jeune dentellière luttant pour sa liberté et son indépendance. Il me tardait donc de retrouver la plume d’Annie Degroote dans sa nouvelle fresque historique dans laquelle nos terres flamandes sont encore mises à l’honneur.

Sur fond de guerre de religion, on y suit la destinée romanesque d’un jeune catholique flamand prêt à tout pour préserver l’unité de sa famille qu’un terrible secret a divisée depuis de trop nombreuses années…

Parfaitement documenté, dense en événements, le roman d’Annie Degroote nous fait pénétrer l’intimité des grands d’Espagne et dévoile les humiliations et les campagnes de persécutions incessantes que l’Inquisition a menées pour combattre l’hérésie et la montée du protestantisme dans les dix-sept provinces unifiées du temps de l’empereur Charles Quint.

Entre les violences iconoclastes des calvinistes, les dénonciations arbitraires et les répressions sanglantes - pour ne pas dire barbares - de cette fin de siècle absolutiste, c’est une véritable chasse aux sorcières qui s'engage sur ces terres du nord du XVIème siècle ! Dans ce décor rigoureusement planté se mêlent quelques uns des thèmes de prédilection d’Annie Degroote comme la liberté, la tolérance mais aussi l’exil et les rencontres, parfois déterminantes, d’une vie…

C’est encore un passionnant et tumultueux voyage dans le temps qu’Annie Degroote offre à ses lecteurs. Même si j’ai été plus sensible à la cause - féministe avant l’heure - de Renelde, je n’ai pas regretté un seul instant le chemin parcouru aux côtés de Loup Daredeville, d’Odonette, Ysabel et les autres ! 

24 mars 2021

Madeleine MANSIET-BERTHAUD : Une vie de château

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Madeleine MANSIET-BERTHAUD, Une vie de château.
402 pages.
Editions Presses de la Cité (25 mars 2021).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Une autre vie...

Loin de la chèvrerie, des jours sans joie et monotones. Loin de celui qui les tourmente... Estelle et Céline, mère et fille, si proches, aspirent à de nouveaux lendemains.

Un jour de 1943, après un accès de violence paternelle de trop, Céline fugue. Au bout d'une course folle entre vignes et champs de sa terre girondine, l'adolescente découvre un château magnifique. Un vertige la saisit. Serait-ce le rêve de sa mère qui se matérialise ? Hélas... ce lieu n'est autre que l'Ecole de préservation pour les jeunes filles de Cadillac. Une ancienne prison devenue une école à la discipline de fer où Céline va vivre plusieurs années. Séparée de sa mère tant aimée, rendue inconsolable par son absence. Et par des secrets enfouis depuis trop longtemps...

Initiation, révélations, destins contrariés... Un roman au cœur des ombres d'une famille et d'un site patrimonial, le château de Cadillac.

MON AVIS :

De Madeleine Mansiet-Berthaud, j’avais lu en 2018 La valse des mouettes, un magnifique roman initiatique qui m'avait captivée au point que je le lise quasiment d'une traite… Autant vous dire que lorsque j’ai reçu le nouveau roman de l'auteure, je savais que je n’attendrais pas longtemps avant de me plonger dans l’histoire de cette mère et de sa fille, brimées dans leur destinée ! D’ailleurs, il se trouve que j’avais prévu de lire un autre roman de l'auteure pour mon challenge Mars au féminin, Scandaleuse Alexandrine, mais qu’importe ! Celui-ci fait également la part belle aux femmes et c'est finalement celui que j'ai choisi de mettre à l'honneur pour ce « mois de la femme ».

Au terme d’épreuves initiatiques terribles, qui vont forger son tempérament et exacerber son courage et sa détermination, Céline, une jeune adolescente brimée, rejetée par un père alcoolique et violent, va se retrouver pensionnaire du château de Cadillac (Gironde), un ancien palais qui fut au début du XIXème siècle une prison pour femmes, puis une « École de Préservation pour Jeunes Filles ». Entre les brimades et les vexations, Céline sera-t-elle en mesure de pardonner les injustices et les sévices qu’elle a endurées ? Pourra-t-elle élucider le secret qui plane autour de sa famille et que sa mère refuse de lui dévoiler ? Pourra-t-elle, enfin, trouver la paix et aspirer à une autre vie ?

Grâce à une documentation historique impeccable, Madeleine Mansiet-Berthaud signe le portrait très émouvant d’une jeune femme déterminée à vivre la vie qu’elle s’est choisie. Au-delà de l’incroyable et passionnant destin de Céline, l’auteure prouve que les femmes sont capables d’accomplir de véritables exploits pour changer non seulement leur vie mais aussi le monde et les mentalités ! C’est addictif, passionnant, en un mot : exaltant ! Une belle leçon de courage et de détermination sans faille que je ne regrette absolument pas d’avoir inclus dans mon challenge Mars au féminin !

Je remercie les éditions Presses de la Cité de leur confiance.

6 mars 2021

Karine LEBERT : Pour l'honneur des Rochambelles

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Karine LEBERT, Pour l'honneur des Rochambelles.
432 pages.
Editions Presses de la Ciité (4 mars 2021).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

À Trouville, passé et présent se fondent dans la quête de Marion sur les traces de sa grand-mère Alma, héroïne de la Seconde Guerre.
Ancienne Rochambelle, infirmière de la 2ème DB, celle-ci porte en elle un lourd secret qui a hanté toute sa vie...
Par l'auteur des Amants de l'été 44.

De nos jours, à Trouville, lors d'une remise de médaille pour saluer son action héroïque durant la Libération, Alma est victime d'un malaise. Elle a ces mots : « Pardonne-moi, Lucie... » Car elle porte en elle un secret qui a hanté longtemps son existence hors du commun. En 1944, Alma s'est enrôlée parmi les Rochambelles, ces infirmières et ambulancières de la 2e DB. Elle était au plus près des soldats, de l'Angleterre aux plages du Débarquement, de Paris à l'Allemagne, conciliant son engagement et sa vie de femme.
Au sein d'une famille désunie, sa petite-fille, Marion, va chercher à remonter le fil du temps et le passé d'Alma, en interrogeant des témoins de l'époque. Afin de savoir qui est Lucie. Et de découvrir le secret coupable d'Alma...

Un roman à la mémoire de ces héroïnes de l'ombre et de l'Histoire que furent les Rochambelles.

MON AVIS :

Karine Lebert a la passion de l'écriture. Je l'ai découverte avec Ce que Fanny veut..., il y a six ans déjà, lorsqu'elle a rejoint les éditions des Presses de la Cité. Depuis, l'auteure qui possédait déjà à l'époque d’incontestables qualités de conteuse, n'a cessé de prouver son talent de romancière dans d'autres fictions historiques comme Les demoiselles de Beaune ou plus récemment avec sa série des Amants de l’été 44, dans laquelle elle emmenait ses lecteurs dans un passionnant voyage de la Normandie à New-York, sur les traces des « war brides »

Cette fois-ci, Karine Lebert explore un autre pan méconnu de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale avec un roman à la mémoire des Rochambelles, de courageuses et intrépides infirmières ambulancières qui ont participé activement à l’effort de guerre au plus près des soldats, de l’Angleterre aux plages du Débarquement, de la libération de Paris jusqu’à Berlin.

Et quelle histoire ! Grâce à un remarquable travail de recherche, Karine Lebert a su rendre un hommage vibrant à ces infirmières qui ont parfois payé le prix fort la reconquête de notre liberté ! Son récit fascinant et sans complaisance rend compte des difficultés de la médecine de guerre et témoigne des conditions horribles dans lesquelles soldats et soignants ont dû vivre. Aux côtés d’Alma, Lucie et des autres jeunes Rochambelles, le lecteur découvre les horreurs endurées par les combattants, les membres à amputer, les visages défigurés, la douleur, le sang, la peur et l’angoisse qui n’épargnent personne… Saisissantes de réalisme, ces scènes effroyables laissent le lecteur complètement abasourdi ! On en sort chamboulés, essorés comme au sortir d’une lessiveuse !

Si Karine Lebert a parfaitement su relater les actes de bravoure des Rochambelles, elle a également insufflé à son histoire une dimension romanesque qui la rend inoubliable. En parallèle de l’engagement héroïque d’Alma, le lecteur découvre l’enquête passionnante de Marion sur les traces de sa grand-mère… Cet autre pan de l’intrigue, basée sur le pouvoir destructeur des secrets douloureusement gardés, le pardon et la culpabilité est particulièrement ingénieux ! Son suspense addictif m'a tenue en haleine jusqu’aux dernières pages !

Addictif et passionnant, Pour l’honneur des Rochambelles est un roman poignant, qu’on lit d’un seul souffle et le cœur battant ! C’est une leçon d’espoir, de courage et de solidarité féminine peu commune, que je ne regrette absolument pas d’avoir inclus dans mon challenge Mars au féminin !

Je remercie les éditions Presses de la Cité de leur confiance.

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16 février 2021

Julie KIBLER : La maison des égarées

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Julie KIBLER, La maison des égarées.
512 pages.
Editions Belfond (18 février 2021).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Après Les Couleurs de l'espoir, Julie Kibler livre une histoire vibrante d'humanité, celle d'une amitié profonde entre deux femmes démunies, exclues, et pourtant déterminées à se relever, plus fortes, plus libres, dans l'Amérique patriarcale du début du siècle.

Dans la petite ville de Berachah, au Texas, il est un refuge pour toutes celles dont la société ne veut plus, les filles mères, les épouses abandonnées, les prostituées, les droguées. Un abri où ces femmes brisées peuvent tenter de se reconstruire.
C'est là que se rencontrent Lizzie Bates et Mattie Corder, en 1904. Entre les deux mères en perdition va se tisser un lien unique, comme un pont capable de les conduire ensemble vers un avenir meilleur.

Un siècle plus tard, Berachah se résume à quelques pierres tombales moussues. Fascinée par l'histoire de ce lieu et de ses pensionnaires, Cate Sutton, une jeune bibliothécaire, entreprend d'extraire du néant les vies de ces " égarées ". À travers les destins de Lizzie, Mattie et leurs compagnes, c'est une leçon d'espoir, de courage et de solidarité peu commune que l'Histoire s'apprête à offrir à Cate. Et dont les résonances inattendues pourraient éclairer son propre passé...

MON AVIS :

Je ne sollicite presque plus de services de presse, excepté pour les romans publiés dans la collection Le Cercle des éditions Belfond, qui correspond bien à mon profil littéraire. J’étais donc ravie de recevoir La maison des égarées de Julie Kibler, dont la précédente parution (Les couleurs de l’espoir, Belfond, 2014) avait remporté l’assentiment de beaucoup de blogueuses littéraires de ma connaissance.

Sitôt reçu, je me suis plongée dans ce gros roman de plus de 500 pages, intriguée par la quatrième de couverture qui me promettait une histoire à double temporalité comme je les aime, une histoire vibrante d’humanité, celle d’une amitié profonde entre deux femmes démunies, exclues mais néanmoins déterminées à se relever plus fortes et plus libres dans l’Amérique patriarcale du début du XXème siècle.

Malheureusement, j’ai eu toutes les peines du monde à m’intéresser au sort de ces filles-mères, épouses abandonnées, prostituées ou droguées que la société rejette. Les 150 premières pages de ce récit polyphonique m’ont été, je l’avoue, vraiment pénibles ! Je n’arrivais pas à progresser dans ma lecture ! Puis, alors que j’étais décidée à jeter l’éponge, je me suis finalement attachée à Mattie, Lizzie, Docie, ainsi qu’aux autres filles de ce foyer et j’ai lu le reste du roman avec un regain d’intérêt que je n’attendais plus !

Évidemment, il n’est pas question ici de « coup de cœur », mais l’histoire d’amitié entre Mattie et Lizzie, qui constitue la clé de voûte de ce roman, était suffisamment puissante pour que je finisse par développer une forme d’affection et de curiosité.

En ravivant l’histoire de ces « égarées », Julie Kibler aborde cent ans d’histoire de femmes dans un monde d’hommes. Ce sont les thématiques des droits des femmes et de libération des mœurs qui m’ont, je pense, le plus intéressée. Bien sûr, il y a de fantastiques passages d’entraide et de solidarité féminine auxquels j’ai été sensible mais ce n’est pas, à mon sens, ce qui fait la force de ce roman. De même, j’ai été assez peu sensible à l’histoire de Cate, qui sert surtout à dénoncer la face cachée des politiques ecclésiastiques…

La maison des égarées donne malgré tout un bel aperçu de l’histoire des femmes au début du XXème siècle. C’est une belle leçon d’espoir, de courage et de solidarité féminine peu commune que Julie Kibler offre à ses lectrices. Je ne doute pas que son roman aura une résonance toute particulière parmi celles qui se battent, aujourd’hui encore, pour le droit à la différence et leur acceptation.

31 janvier 2021

Frédérique-Sophie BRAIZE : Un voyage nommé désir

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Frédérique-Sophie BRAIZE, Un voyage nommé désir.
480 pages.
Editions Presses de la Cité (21 janvier 2021).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

1917. La venue providentielle d'un soldat italien dans un village haut perché des Alpes va bouleverser, pour le meilleur, le destin de trois femmes. Et semer dans leur esprit un souffle de liberté pour combattre les travers de leur société patriarcale.
Une ode sensuelle et magnifique aux femmes.

Tout là-haut, sur l'alpage savoyard où elles doivent rester jusqu'à la fin de l'été, trois femmes font la rencontre de Vincenzo, soldat italien en permission.
La plus âgée, Péroline, mère de famille, est sans nouvelles de son mari depuis trois ans. La pieuse Anne-Céleste n'a reçu qu'une lettre, très sibylline, de son fiancé sur le front. La jolie Rose, en âge de convoler, doit veiller sur sa fratrie orpheline. Toutes trois sont en manque de bras solides pour abattre leur travail le jour et... pour étreindre leur corps la nuit. Dans les Alpes en pleine touffeur d'août se révèle la faim de vivre de cette petite communauté privée d'hommes. L'attitude énigmatique de l'Italien, à la fois aventurier séducteur et âme consolatrice, délivrera le destin des trois amies brimées – qui d'un mari violent, qui d'un prêtre, qui du poids du devoir –, emportées dans les tourmentes de l'Histoire (et du plus rocambolesque des faits divers, le vol de la Joconde au Louvre en 1911 !). Mais aussi au cœur du désir féminin...

Une ode sensuelle et magnifique aux femmes. Par une nouvelle romancière dans la collection Terres de France.

MON AVIS :

Même si je ne sollicite plus de services de presse contre recension sur mon blog, les éditions Presses de la Cité me font encore le plaisir de m’envoyer certaines de leurs parutions et en particulier celles qui ont une trame historique à laquelle elles savent que je ne vais pas pouvoir résister !

Ici, il s’agit d’un roman dont je n’avais pas du tout entendu parler et pour cause, Frédérique-Sophie Braize est nouvelle dans la collection Terres de France. Un voyage nommé désir est une ode sensuelle et magnifique aux femmes. Je savais que je serai sensible au parcours de ces trois femmes pour s’affranchir des travers de la société patriarcale des débuts du XXème siècle.

J’ai vraiment adoré la plume élégante de l’auteure et la façon dont elle a retenu les coutumes et traditions d’une région dont elle connaît tous les reliefs et paysages pour raconter l’histoire de ces trois femmes brimées, aux prises avec les malheurs de l’Histoire et les tourments du cœur. Leur quotidien, effrois et bonheurs mêlés sont restitués avec justesse et émotion, s’appuyant intelligemment sur des faits réels et un des faits divers les plus rocambolesques de l’époque (le vol de la Joconde en 1911).

Addictif et passionnant, Un voyage nommé désir est un roman qu’on lit d’un seul souffle et le cœur battant ! Une très, très belle découverte !

Je remercie les éditions Presses de la Cité de leur confiance.

27 novembre 2020

Françoise BOURDON : La maison de Charlotte

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Françoise BOURDON, La maison de Charlotte.
400 pages.
Editions Presses de la Cité (8 octobre 2020).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Une suite indépendante de la saga La Maison du Cap ou le combat de deux femmes soudées pour que subsiste une maison de famille, riche de mille souvenirs, de vies et d'histoires, au cap Ferret.

1965. Charlotte Gallet, 93 ans, est bouleversée : son petit-neveu a reçu l'offre d'un promoteur immobilier et veut vendre la Maison du Cap, conçue par le père de Charlotte, l'architecte James Desormeaux, à la fin du XIXe siècle. La demeure sera rasée pour laisser place à un ensemble de villas qui bénéficieront de la vue incomparable sur le bassin d'Arcachon.

Paniquée, révoltée, Charlotte fait appel à un cabinet d'architectes bordelais afin de demander conseil. Iris, l'une des deux architectes, se rend au cap Ferret pour rencontrer Charlotte et les siens. Fragilisée par une fausse couche récente, Iris est en instance de divorce. Elle tombe sous le charme de la Maison du Cap, comme de ses habitants. Parallèlement, Iris apprend la mort en Espagne de son unique parente, sa tante Anna. Tout en découvrant l'histoire tragique de cette dernière, la jeune femme cherche à remonter le cours du passé et fait sien le combat de Charlotte.

MON AVIS :

Françoise Bourdon est née dans les Ardennes. Dès l'enfance, elle a le goût de l'écriture et rédige son premier roman à l'âge de dix ans. Professeur de droit et d'économie, elle décide, après dix-sept ans d'enseignement, de se consacrer exclusivement à sa passion de l'écriture. Journaliste depuis 1993, elle a régulièrement publié des nouvelles dans plusieurs revues. A ses débuts, Françoise Bourdon s'est beaucoup inspirée de sa région natale, puis c'est en Provence, sa terre d'adoption, qu'elle a poursuivi son œuvre, dense, riche, qui mêle grandes sagas familiales, portraits de femmes et évocation de métiers. Tous ses romans connaissent un grand succès critique et public.

La maison du Cap avait été pour moi un tel coup de cœur que je ne pouvais que répondre présente pour ce nouveau roman de Françoise Bourdon ! J’avais tellement envie de retrouver ce petit coin perdu de la côte atlantique qui sert d’écrin à une nouvelle épopée familiale ! Je crois qu’il ne sert plus à rien désormais de rappeler à quel point j’aime les grandes fresques et les histoires familiales tourmentées où se mêlent drames, secrets et bonheur !

J’avais vraiment développé une tendresse particulière pour les personnages de Françoise Bourdon : combatives et déterminées, chacune d’elle suscitait l’émotion en se battant pour leur émancipation, leur liberté et leurs passions. J’espérais ardemment retrouver ce genre d’héroïne passionnée et d’une certaine manière, ce fut le cas, même si je n’ai pas ressenti le même engouement que lors de ma lecture de La maison du Cap ! Peut-être manquait-il quelque chose de plus puissant, de plus romanesque pour me convaincre et me transporter ?

Quoiqu’il en soit, La maison de Charlotte a parfaitement rempli son rôle de « lecture plaisir ». J’ai refermé mon livre le sourire aux lèvres, avec la satisfaction d’avoir fait un beau voyage, ce qui, en ces temps très difficiles de restriction et de morosité, n’est déjà pas si mal !

Je remercie les éditions Presses de la Cité de leur confiance.

24 novembre 2020

Emily ELGAR : Quelques battements de coeur

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Emily ELGAR, Quelques battements de coeur.
384 pages.
Editions Belfond (5 novembre 2020).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Après Une présence dans la nuit, Emily Elgar livre un roman à énigme addictif, inspiré de faits réels, qui explore la complexité des relations mère-fille, l'emprise familiale et la puissance dévastatrice de l'instinct grégaire.

La petite ville d'Ashford, en Cornouailles, est sous le choc : qui a pu assassiner Meg Nichols, mère célibataire et courageuse aimée de tous ? Pire encore, quel monstre a pu kidnapper Grace, sa fille lourdement handicapée, sans même emporter les médicaments qui maintiennent l'adolescente en vie ?

Alors que tout le village cherche la jeune fille, que la police se lance à la poursuite du père, réputé violent, Jon Katrin, journaliste local, s'interroge : quelque chose ne colle pas dans l'histoire de cette famille, mais quoi ? Aidé de Cara, l'amie d'enfance de Grace, Jon va peu à peu découvrir les drames, les mensonges et les inavouables secrets de cette mère et de sa fille, que chacun pensait exemplaires.

Car, à bien y regarder, qui connaissait vraiment les Nichols ?

MON AVIS :

Diplômée en anthropologie sociale à l'université d'Édimbourg, Emily Elgar a un parcours varié : rédactrice de guides de voyage, conseillère pour les travailleuses du sexe à Londres, organisatrice de manifestations en faveur du développement durable ou d’œuvres de charité...

Après Une présence dans la nuit, un premier roman très remarqué qui lui a valu d’être comparée à Fiona Barton ou Clare Mackintosh, Quelques battements de cœur est un roman à énigme inspiré de faits réels, qui met au jour une vérité très dérangeante…

De nos jours, en Cornouailles, Meg et Grace Nichols sont les pierres angulaires qui cimentent le petit village de pêcheurs d'Ashford. Tout le monde connaît, aime et aide cette mère célibataire qui a tout sacrifié pour prendre soin, seule, de sa fille Grace, une ado lourdement handicapée et totalement dépendante. Jusqu’au jour où Meg est découverte assassinée dans son lit. De Grace, il ne reste que le fauteuil roulant, abandonné dans le jardin... Qui a pu s'en prendre à cette femme admirable ? Quel monstre aurait pu kidnapper la petite sans même emporter son fauteuil ? Alors que tout accuse Simon, le père de Grace, réputé violent et détesté par Meg, Cara, une voisine et amie de la jeune fille, enquête aux côtés de Jon, un journaliste local, bien décidé à prendre fait et cause pour ce père honni. Mais la vérité inimaginable qu’ils s’apprêtent à découvrir pourrait bien faire voler en éclat les représentations d’irréprochabilité que la petite communauté d’Ashford s’est faite de ces membres à l’existence bien ordonnée…

Tout en analysant la complexité des relations mère-fille, ainsi que le regard que notre société pose sur le handicap, Emily Elgar signe un roman addictif, d’une surprenante acuité psychologique.

Dans cette intrigue compulsive et oppressante, le lecteur devra méticuleusement démêler le vrai du faux pour venir à bout d’un effroyable tissu de mensonges… La vérité, glaçante et dévastatrice, est à mille lieues de tout ce qu’on a imaginé…

« La leçon, c’est qu’il faut te méfier de ce que tu ne peux pas voir, parce que ce qui se cache sous la surface pourrait être pire, bien pire, que tu ne l’aurais jamais imaginé. »

Un thriller psychologique saisissant qui laisse éclater une vérité qui fait froid dans le dos !

Je remercie les éditions Belfond de leur confiance.

14 novembre 2020

Serena GIULIANO : Mamma Maria

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Serena GIULIANO, Mamma Maria.
240 pages.
Editions Cherche-Midi (5 mars 2020).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

« Ciao, Sofia, qu'est-ce que je te sers ? Comme d'habitude ? Et j'ajoute un cornetto, parce qu'il faut manger, ma fille !

– Oui, merci, Maria. »

Je m'installe en terrasse, face à la mer, comme chaque matin depuis que je suis de retour en Italie. J'aime bien travailler au son des tasses qui s'entrechoquent. Et, au Mamma Maria, j'ai toujours de la compagnie. Il y a ceux qui viennent tuer le temps. Il y a les enfants qui rêvent devant le comptoir à glaces. Il y a les ados qui sirotent un soda, monsieur le curé, et, surtout, mes partenaires de scopa.

Ici, on vient échanger quelques mots, partager un apéro, esquiver la solitude ou écouter Celentano. Moi, je viens pour me persuader que j'ai bien fait de quitter Paris... et l'autre abruti.
Il fait quand même meilleur ici.

Et puis, on cherche aussi à profiter de la bonne humeur (ou non) de Maria, qui mène, comme une mamma, tout ce petit monde à la baguette.

Bref, j'ai enfin retrouvé mon village paisible.

Enfin, paisible jusqu'au jour où...

PRIX BABELIO LITTERATURE FRANCAISE 2020.

MON AVIS :

Écrit sans temps mort, dans un style très actuel qui le rend addictif, Mamma Maria fait partie de ces romans qui, une fois commencé, se lisent d’une seule traite.

C’est divertissant, dépaysant, mais aussi généreux et inspirant ! On y croise une galerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres, au franc-parler et à l’humour aussi acidulé et rafraîchissant que les citrons d’Amalfi ! Mais n’allez pas croire que Serena Giuliano se contente simplement de compiler des brèves de comptoir glanées ici ou là ! Si son roman parle fort et avec les mains, il aborde également avec justesse, pudeur et émotion la question de l’exil et du déracinement, du racisme et de l’intolérance.

En plus de ceux qui viennent chez Maria pour tuer le temps, siroter un soda, un limoncello ou déguster un gelato, il y a également tous ceux qui viennent se confier et se délester de leurs maux et de leurs peines du quotidien. Et si les habitués du Mamma Maria ont le verbe haut, que leurs querelles claquent et leurs répliques fusent, ils sont aussi capables de compassion, d’entraide et de solidarité si bien que nul ne rentre de chez Mamma Maria le ventre vide, le gosier et le cœur secs ! C’est si touchant, si désarmant de simplicité et si criant de vérité qu’on ne peut s’empêcher de sourire et d’être ému !

Bien sûr, il y a bien quelques facilités, quelques scènes empreintes de bon sentiments mais qu’importe ! Serena Giuliano compense en montrant qu’avec parfois bien peu, on peut offrir beaucoup et cela suffit pour que son roman, à la drôle, tendre et résolument optimiste, redonne instantanément le sourire et allume une myriade de petites étoiles dans les yeux ! Un vrai roman feel-good !

Mamma Maria est un voyage tout autant qu’une magnifique et émouvante aventure humaine ! Un aller-simple pour le bonheur !

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