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HISTOIRE DU SOIR
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8 juin 2020

Paul BELARD : Les gamins de la rue Saint-Quentin

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Paul BELARD, Les gamins de la rue Saint-Quentin.
289 pages.
Editions De Borée (7 mai 2014).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, en banlieue parisienne, Paul, aîné d'une grande fratrie, narre ses souvenirs d'enfance. Un père ouvrier et une mère au foyer, autant dire que la famille ne roule pas sur l'or. Cela n'empêche pas Paul de grandir heureux : le premier Coca-Cola, les bandes dessinées dans les illustrés, la falsification du cahier de notes, une lourde punition à l'école, le premier film au cinéma, puis la première voiture et les chansons d'Elvis Presley. À tous ces souvenirs, ajouter un nombre incalculable de bêtises dont Paul sera presque toujours le fier instigateur !

MON AVIS :

Originaire du Cantal, Paul Bélard grandit à Paris, mais revient dans sa ferme natale pour les grandes vacances. Son premier poste d'ingénieur le mène à Clermont-Ferrand, où il rencontre une Américaine, avec qui il s’installe aux États-Unis. Outre sa passion de l'écriture, ses passe-temps couvrent aussi bien la restauration de livres anciens que la reliure et l'aquarelle, et ce avec un certain succès.

Les gamins de la rue Saint-Quentin est un roman plein de fraîcheur et de joie de vivre dans lequel on suit une fratrie de quatre garçons turbulents et le quotidien d’une famille modeste mais aimante des années 50. Les fins de mois sont difficiles, les tickets de rationnement sont toujours en vigueur dans une France qui panse ses plaies et porte encore les stigmates de la Seconde Guerre mondiale mais cela n’empêche pas ces gamins facétieux de grandir heureux.

Pour Paul, né en 1944, la condition modeste de sa famille n’aura jamais entamé sa joie de vivre. Dans ce récit autobiographique à la fois drôle et émouvant, l’adulte revient sur son parcours scolaire à Nogent-sur-Marne, la falsification du carnet de notes, les punitions, les copains, les cours de catéchisme, la vie à la maison, les premières chansons d’Elvis, la découverte du cinéma et, toujours, les incalculables bêtises qui vaudront à Paul quelques corrections dont il se souviendra encore à l’âge adulte !

Chacun pourra se reconnaître dans ce gamin curieux, sensible, rêveur mais surtout incroyablement gaffeur et casse-cou ! À mi-chemin entre La guerre des boutons et Les Quatre cents coups, le roman de Paul Bélard agit comme une cure de Jouvence en réveillant l’enfant qui sommeille en vous !

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