Liane MORIARTY : Un peu , beaucoup, à la folie

Liane MORIARTY, Un peu, beaucoup, à la folie.
528 pages.
Editions Albin Michel (31 janvier 2018).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Trois couples épanouis. De charmants enfants. Une amitié solide. Et un barbecue entre voisins par un beau dimanche ensoleillé : tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment. Alors, pourquoi, deux mois plus tard, les invités ne cessent-ils de se répéter : « si seulement nous n'y étions pas allés » ?

Après le succès du Secret du mari, traduit dans 55 pays, et de Petits secrets, grands mensonges, adapté par HBO, Liane Moriarty continue de dévoiler la noirceur qui rôde sous les vies ordinaires et nous plonge au coeur des redoutables petits mensonges et des inavouables secrets de l'âme humaine... Fin, décapant, et jubilatoire.

 « Le problème avec Un peu, beaucoup, à la folie ? S’arrêter de le lire…» Miami Herald.

« Un livre avec une construction en béton, des personnages vus à la loupe, et une intrigue qu’on ne peut pas lâcher » Biba.

MON AVIS :

Née en 1966, Liane Moriarty est une romancière australienne, autrice de plusieurs best-sellers. Après Le Secret du mari, phénoménal succès et traduit dans 55 pays, Petits secrets, grands mensonges, adapté en série par HBO, Un peu, beaucoup, à la folie est le troisième roman de l’auteure à m’avoir fait grande impression.

Comme à son habitude, Liane Moriarty signe ici un roman noir à la tension implacable et dresse le portrait d’une petite communauté en pleine crise morale après un barbecue entre voisins. Que s’est-il donc passé alors que toutes les conditions étaient réunies pour que ces trois couples et leurs enfants passent un bon moment ? Il faudra patienter et accepter de mariner jusqu’à la révélation ! Le roman de Liane Moriarty, qui oscille sans cesse entre suspense et émotion, laisse peu à peu place à un malaise grandissant et à une noirceur dérangeante. Les personnages, si humains, si attachants, avec leurs qualités et leurs défauts, cachent en réalité une personnalité et un passé bien plus troubles qu’il n’y paraît…

Renvoyant le lecteur à ses propres failles et à la part de perversité que chacun dissimule sous la couche du vernis social, on s’interroge alors sur la question de la responsabilité, de la culpabilité et on se sent finalement bien moins prompt à juger et condamner les travers et les penchants de ses congénères…

En dépit de nombreux avis mitigés, Un peu, beaucoup, à la folie est un excellent roman psychologique dont l’issue dramatique va crescendo. Dans la même veine que les précédents romans de l’auteure, c’est un livre addictif, intense et bouleversant qui, derrière les belles apparences, révèle avec une formidable lucidité les dessous beaucoup moins reluisants d’une petite communauté en proie aux tourments et à la confusion… Une fois commencé, on peut difficilement s’arrêter d’en tourner les pages !