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HISTOIRE DU SOIR
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30 avril 2020

Arthur GOLDEN : Geisha

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Arhur GOLDEN, Geisha (Nouv.Ed.)
608 pages.
Editions Le Livre de Poche (16 mai 2006).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

À neuf ans, dans le Japon d'avant la Seconde Guerre mondiale, Sayuri est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de plaisir de Kyoto. Dotée d'extraordinaires yeux bleus, la petite fille comprend vite qu'il faut mettre à profit la chance qui est la sienne. Elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha.

Art de la toilette et de la coiffure, rituel du thé, science du chant, de la danse et de l'amour : Sayuri va peu à peu se hisser au rang des geishas les plus convoitées de la ville. Les riches, les puissants se disputeront ses faveurs. Elle triomphera des pièges que lui tend la haine d'une rivale. Elle rencontrera finalement l'amour…

Écrit sous la forme de mémoires, ce récit a la véracité d'un exceptionnel document et le souffle d'un grand roman. Il nous entraîne au coeur d'un univers exotique où se mêlent érotisme et perversité, cruauté et raffinement, séduction et mystère.

MON AVIS :

Dans ces mémoires fictives qui flattent l’imaginaire et les fantasmes du lecteur occidental, Arthur Golden use et abuse d’un exotisme et un érotisme dérangeants et bon marché.

Certes, son roman dépayse, divertit, séduit mais il gomme aussi et surtout les dessous sordides d’une industrie de divertissement qui n’est finalement rien d’autre qu’une effroyable industrie du sexe, un système odieux et avilissant dans lequel évoluent des courtisanes contraintes et soumises.

Entre les énumérations de jalousies et rivalités féminines, dont l’esprit de basse-cour m’a très rapidement exaspérée, ne restent que les langueurs, les longueurs, les lourdeurs et platitudes…

Bref, Geisha n’est qu’un long roman de gare assommant, une « japoniaiserie » finalement pas très différente de la romance de Jina Bacarr, Blonde Geisha, que j’avais lue en 2012 et que j’avais déjà trouvé mauvaise…

600 pages d’un mortel ennui.

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