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HISTOIRE DU SOIR
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12 janvier 2020

Ken FOLLETT : Un monde sans fin

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Ken FOLLETT, Un monde sans fin.
1296 pages.
Editions Robert Laffont (2 octobre 2008).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

1327. Quatre enfants sont les témoins d'une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats au service de la reine, avant d'enfouir dans le sol une lettre mystérieuse, dont la teneur pourrait mettre en danger la couronne d'Angleterre. Ce jour lie à jamais leurs sorts... L'architecte de génie, la voleuse éprise de liberté, la femme idéaliste, le guerrier dévoré par l'ambition : mû par la foi, l'amour et la haine, le goût du pouvoir ou la soif de vengeance, chacun d'eux se bat pour accomplir sa destinée dans un monde en pleine mutation - secoué par les guerres, terrassé par les famines, et ravagé par la Peste noire.

Avec Un monde sans fin, Ken Follett nous offre une nouvelle fresque historique aussi séduisante et captivante que Les piliers de la Terre, cette superbe épopée romanesque qui avait pour cadre l'Angleterre du XIIe siècle.

MON AVIS :

Certaines lectures sont comme les bonnes résolutions du premier janvier, il arrive qu’on ne les mène pas forcément à bon terme…

Avec Un monde sans fin, Ken Follett donne une suite volumineuse aux piliers de la terre. Je l’ai abordée sereinement tant j’avais adoré suivre la construction de la cathédrale de Kingsbridge.

Mais ici, le souffle qui m’avait tant plu dans le premier opus semble tari. Même si Un monde sans fin répond convenablement aux codes du genre historique, on a quand même l’impression de revivre les mêmes trahisons, les mêmes intrigues amoureuses et les mêmes rebondissements que dans Les piliers de la terre.

Fort de son précédent succès éditorial, Ken Follett y a repris les mêmes ingrédients, les mêmes thèmes rémunérateurs que dans son premier opus. Il est de nouveau question de secret mal gardé, de moines à la morale et à la chasteté douteuses, d’ecclésiastiques dévorés par l’ambition et de toute une flopée de personnages plus ou moins crédibles sur lesquels s’abattent les pires malheurs… C’est tellement décevant !

Entre longueurs, fadeurs et délayages insipides, Un monde sans fin fait figure de pâle copie. Elle n’égale en rien la phénoménale saga romanesque que Ken Follett nous avait offerte avec Les piliers de la Terre ! Je ne suis pas certaine de vouloir retenter l’expérience avec Une colonne de feu

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