M.C. BEATON : Agatha Raisin enquête, tome 13 : Chantage au presbytère
M.C. BEATON, Agatha Raisin enquête, tome 13 : Chantage au presbytère.
306 pages.
Editions Albin Michel (31 octobre 2018).
QUATRIEME DE COUVERTURE :
Larguée (une fois de plus) par James Lacey, délaissée par son voisin en qui elle mettait ses derniers espoirs, Agatha Raisin déclare la guerre aux hommes en faisant voeu de chasteté... Jusqu'à sa rencontre avec le tout nouveau et très sexy vicaire de Carsely, qui fait l'effet d'une bombe au village : les femmes se bousculent à l'église. Quant à notre Agatha, elle retrouve aussitôt la foi... Mais, damned !, voilà que le corps sans vie du vicaire est découvert dans le bureau de l'église. Qui a pu commettre ce geste sacrilège ? Le clergyman était-il trop beau pour être honnête ? C'est ce que découvrira peut-être Agatha qui, sans le savoir, vient d'ouvrir une véritable boîte de Pandore...
Avec plus de 800 000 exemplaires vendus, Agatha Raisin, l'héritière très spirituelle de Miss Marple version rock, a imposé sa personnalité loufoque et irrésistible. Vous reprendrez bien un peu de Worcestershire sauce dans votre thé ?
« C'est comme si la célèbre détective d'Agatha Christie avait rajeuni, adopté des moeurs de cougar, un humour caustique, et mangé de la vache folle. On est en Angleterre... C'est un régal. » Le Point
MON AVIS :
Avec plus de 800.000 exemplaires vendus, on ne présente plus Agatha Raisin, l'héritière très spirituelle de Miss Marple version rock. En seulement quelques années, l’héroïne de M.C. Beaton a su imposer sa personnalité loufoque et irrésistible sur les rayons des librairies de l’Hexagone et les lecteurs en redemandent. Ils sont toujours plus nombreux et impatients de retrouver leur détective favorite dans des enquêtes toujours plus rocambolesques ! On peut désormais parler d'un véritable phénomène « Agatha Raisin ».
Pourtant, il faut bien avouer que les enquêtes d'Agatha sont parfois décevantes : comme dans Vacances tous risques, lorsque notre quinqua sans scrupule était en vacances à Chypre ou plus récemment, dans L’enfer de l’amour, lorsqu’on la retrouvait en pleine déconfiture sentimentale.
Et dans Chantage au presbytère malheureusement, c’est encore une Agatha larguée (une fois de plus) par James Lacey que l’on retrouve... Et inutile de compter sur l’auteure pour s’efforcer d’apporter un peu de relief et de vivacité à son récit : il en est cruellement dépourvu ! Le schéma narratif est rigoureusement le même que celui des tomes précédents ! Comme toujours depuis maintenant 13 tomes, Agatha va de nouveau être impliquée dans une sombre affaire de meurtres et se retrouver en mauvaise posture… Bref, rien de nouveau mais surtout, rien de bien passionnant pour retenir l’intérêt du lecteur ! C'est dommage ! On aurait aimé que M. C. Beaton innove un peu !
Une chose est sûre, cette nouvelle enquête d’Agatha ne restera pas bien longtemps dans ma mémoire. À moins que l’auteure ne se décide à injecter un peu de nouveauté pour titiller ma curiosité, je pense sérieusement à abandonner cette série en totale perte de vitesse !