Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
HISTOIRE DU SOIR
HISTOIRE DU SOIR
Publicité
Newsletter
Archives
Visiteurs
Depuis la création 324 208
6 octobre 2015

WALDMAN, Ayelet : Le médaillon de Budapest

817wztwXsrL

Ayelet WALDMAN, Le médaillon de Budapest.
455 pages.
Editions Robert Laffont (12 mars 2015).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

En 1945, Jack Wiseman, lieutenant américain basé à Salzbourg, est chargé de garder le «train de l'or hongrois», rempli de biens volés aux Juifs. Avant d'être démobilisé, il dérobe un médaillon en forme de paon, en souvenir d'une femme qu'il a rencontrée là et dont il est tombé amoureux. Soixante ans plus tard, voulant faire la paix avec sa conscience, il confie une mission à sa petite-fille, Natalie : retrouver la propriétaire du bijou.

De l'Empire austro-hongrois à l'Amérique contemporaine, un bouleversant roman polyphonique qui combine avec brio trois intrigues : un puissant roman d'amour, un thriller sur le trafic d'œuvres d'art, l'histoire vraie enfin d'un scandale historique.

«Ambitieux, captivant et terriblement émouvant. Le Médaillon de Budapest n'est pas un simple roman, c'est une malle aux trésors.» Joyce Carol Oates.

MON AVIS :

Ayelet Waldman est née en Israël et a grandi entre Montréal et le New Jersey. Elle vit avec son mari, l'écrivain Michael Chabon, et leurs quatre enfants en Californie. Elle a publié en France Mercredi au parc (Robert Laffont, 2007), adapté au cinéma sous le titre Un hiver à Central Park avec Natalie Portman dans le rôle principal, et Un mariage en héritage (Robert Laffont, 2011).

Hélas, Le médaillon de Budapest, qui promettait un thriller haletant sur le trafic d'œuvres d'art ainsi qu'une histoire d'amour puissante sur fond de spoliation des biens juifs pendant la seconde Guerre Mondiale, n'aura pas été à la hauteur de mes attentes.

Il y a dans gros roman transgenre tellement d'anecdotes et de détails parfois insignifiants que ma curiosité et mon élan se sont rapidement essoufflés ! Pourtant, le scandale du train de l'or hongrois avait tout pour captiver l'amateure d'histoire que je suis et Ayelet Waldman avait tout l'air de maîtriser son sujet...

Grâce à des connaissances solides et à une intrigue parfaitement documentée, il faut bien reconnaître qu'elle avait réussi à susciter mon intérêt de lectrice ! Ferrée dès les premières pages, je me suis vu offrir une magnifique et très dépaysante balade depuis l'Empire austro-hongrois jusqu'aux terres d'Israël et aux États-Unis, à la recherche du propriétaire d'un mystérieux médaillon... Il aurait pu y avoir dans cette quête quelque chose de passionnant, de captivant, mais en dépit de l'évasion certaine que ce roman polyphonique m'a procuré, il m'a manqué l'émotion indispensable pour que je me passionne pour ce fameux médaillon... C'est vraiment dommage !

Le médaillon de Budapest est la preuve qu'il ne suffit pas de posséder les connaissances nécessaires pour écrire un bon roman historique. À trop vouloir intriquer les époques, les lieux et les personnages, l'auteure a tout simplement sous-estimé l'importance de l'émotion. Le médaillon de Budapest est un roman historique inégal et mal exploité qui laisse le lecteur sur sa faim. Une véritable déception.

Publicité
Commentaires
C
mmpf, un roman qui n'éveille aucune émotion et qui ne fait qu'être un parcours ambulant de connaissances historiques... non. Dommage, le sujet est intéressant.
H
Ah zut alors ! ça m'aurait bien tenté aussi. Merci de m'épargner la déception !
Publicité