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HISTOIRE DU SOIR
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9 juillet 2014

McKINLEY, Tamara : La dernière valse de Mathilda

Source: Externe

Tamara McKINLEY, La dernière valse de Mathilda.
567 pages.
Editions L'archipel (3 janvier 2007).

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Dans la chaleur étouffante du bush australien, Mathilda, treize ans, fait ses adieux à sa mère. Quelques voisins sont rassemblés autour de la tombe, pour rendre un dernier hommage à cette femme courageuse.

Un peu à l'écart, le père de Mathilda n'a qu'une hâte : que tout cela se termine afin qu'il puisse vendre le domaine de Churinga. Mathilda, elle, comprend que les choses ne seront jamais plus comme avant...

Cinquante ans plus tard, Jenny découvre le journal intime de Mathilda. À mesure que progresse sa lecture, l'angoisse l'assaille... A-t-elle bien fait de venir s'installer à Churinga ?

MON AVIS :

La dernière Valse de Mathilda a enthousiasmé des centaines de milliers de lectrices de par le monde. Par son atmosphère envoûtante, la force de ses personnages, cette saga australienne captivante s'inscrit dans la lignée du chef d'œuvre de Colleen McCullough, Les oiseaux se cachent pour mourir.

Mais en dépit d'une histoire poignante dont Tamara McKinley a le secret, il faut cependant reconnaître que La dernière valse de Mathilda n'égale en rien le best-seller international de Colleen McCullough.

Bien sûr, l'intrigue, pleine de mystères et de secrets, mêle à la perfection amour, suspense et aventure. Bien sûr, le destin tragique de Mathilda, héroïne fière et solitaire, captive. La lectrice se laissera facilement emporter dans cette histoire de survie, où seuls payent le travail et l'obstination.

Mais le récit perd en revanche beaucoup de son charme quand il s'intéresse au personnage très insipide de Jenny.

"Elle était venue ici par curiosité, dans le but de retrouver quelques repères de son enfance. Or, depuis qu'elle avait commencé la lecture du récit de Mathilda, elle ne pouvait s'empêcher de penser que la raison d'être de sa présence à cet endroit était une fillette de quatorze ans, qui avait espéré que son histoire serait découverte par une personne capable de la comprendre, au-delà du temps. Jenny soupira. Jamais elle n'aurait dû venir. Elle s'était attendue à trouver ici une promesse d'avenir, mais Churinga ne lui apportait que trouble et confusion."

A y regarder d'un peu plus près, l'histoire de Tamara McKinley n'est pas aussi bien léchée que ce que prétend le bandeau de première de couverture ! Il s'y passe tant de tragédies et de malheurs, qu'on peine, finalement, à y croire. C'est dommage, d'autant que l'auteure se montre plutôt convaincante lorsqu'il s'agit de décrire l'outback australiens et ses paysages grandioses !

Si Tamara McKinley rend réellement hommage à l'Australie de la première moitié du XXème siècle, aux colons ainsi qu'aux aborigènes, elle gâche malheureusement l'atmosphère envoûtante de cette belle histoire par des passages d'une mièvrerie consternante ! Si certains aspects de son roman sont absolument captivants, d'autres sont en revanche totalement invraisemblables et fort peu crédibles.

La dernière valse de Mathilda est un roman inégal qui tient malgré tout ses promesses et procure évasion et divertissement. Un bon roman de vacances à lire surtout pour l'atmosphère et les descriptions envoûtantes de l'Australie et de ses grands espaces.

J'ai lu ce titre dans le cadre de la 9ème édition du challenge Livra'Deux pour PAL Addict.

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