ABBOTT, Megan : Red Room Lounge.
Megan ABBOTT, Red Room Lounge.
260 pages.
Editeur : Le Masque (16 novembre 2011).
ISBN-10: 2702434584
ISBN-13: 978-2702434581
Lu : 09/2012.
QUATRIEME DE COUVERTURE :
Dans la banlieue de Los Angeles, Lora, jeune enseignante, et son frère Bill vivent en harmonie dans la maison héritée de leurs parents. Un soir, une jolie inconnue a un accident de voiture. Bill, qui est flic, l’emmène à l’hôpital, en tombe amoureux et l’épouse vite fait. Maîtresse de maison irréprochable, la belle Alice cartonne dans la communauté avec ses barbecues du dimanche et tourne la tête de tous les hommes. Lora, contrainte de quitter la maison familiale au bénéfice du jeune couple, pressent chez elle une tension inexplicable et s’interroge : pourquoi son énigmatique belle-sœur est-elle si discrète lorsqu’on lui parle de sa vie passée ? Il y a forcément une face cachée de l’iceberg, encore que « iceberg » soit tout sauf le mot juste…
Dans le registre de la relation entre femelles rivales, Megan Abbott jongle avec toutes les facettes du stupre, de la jalousie et de la vengeance, opposant la petite vie tranquille des banlieues résidentielles aux turpitudes du milieu des truands. Et des deux femmes, la plus fatale n’est pas celle que l’on croit.
MON AVIS :
J'attendais beaucoup de ce roman de Megan Abbott mais je n'y ai malheureusement pas retrouvé le côté glauque et malsain qui m'avait tant plu dans La Fin de l'Innocence ! L'auteure y aborde pourtant des thèmes forts et joue avec habileté sur l'ambiguïté de ses personnages. Lentement, les masques tombent, les certitudes morales s'effritent... Mais l'intrigue souterraine, l'ambiance feutrée et la tension sourde du roman ne m'ont pas convaincue. De même, la plongée dans les milieux interlopes de Los Angeles ne m'a pas choquée... Malgré des qualités littéraires évidentes, il manque un je-ne-sais-quoi de plus "tranché", de plus violent ou de plus spectaculaire pour faire de Red Room Lounge un roman noir inoubliable !