FITZEK, Sebastian : Tu ne te souviendras pas
Sebastian FITZEK, Tu ne te souviendras pas.
408 pages.
Editeur : Le Livre de Poche (1 mars 2012)
ISBN-10: 2253166413
ISBN-13: 978-2253166412
Lu : 04/2012.
QUATRIEME DE COUVERTURE :
Célèbre avocat berlinois, Robert Stern a rendez-vous avec l'une de ses anciennes maîtresses dans une friche industrielle désaffectée. Elle vient accompagnée de Simon, 10 ans, qui s'accuse de sept meurtres… perpétrés quinze ans plus tôt ! Inconcevable. Et pourtant, sur les indications du garçon, Stern découvre un premier cadavre, celui d'un homme que Simon prétend avoir assassiné à coups de hache. Tout aussi incroyable, ce DVD que Stern reçoit le lendemain, une vidéo récente montrant, en pleine santé, son fils qu'il croyait mort. Hallucination ? Manipulation ? Délire paranoïaque ? Toutes les certitudes de Stern volent en éclats. Et cette voix qui lui demande : croyez-vous à la réincarnation ?
MON AVIS :
Some times you win, some times you lose ! C'est le jeu... Surtout avec les romans policiers et les thrillers ai-je envie d'ajouter ! Cette histoire de réincarnation avait tout pour me plaire, je suis souvent attirée par ce genre de thème même si je sais d'expérience que la déception est souvent au rendez-vous... Malheureusement, c'est ce qui s'est passé avec le roman de Fitzek que j'étais pourtant impatiente de découvrir ! Les critiques de ses précédents romans, Thérapie et Ne les crois pas, étaient dithyrambiques. Aussi, j'ai cru bien faire en choisissant le nouvel opus tout fraîchement sorti en Poche pour faire la connaissance de cet auteur allemand que certains fans comparent déjà à Harlan Coben.
Ce n'est pas que je sois restée insensible à cette intrigue originale, dans laquelle il est question de métempsycose et de renaissance, non ! Au contraire, j'ai même plutôt passé un bon moment de lecture. J'aurais simplement trouvé plus intelligent que l'auteur choisisse d'exploiter l'aspect psychologique plutôt que de tout miser sur des scènes d'action ! A trop vouloir utiliser les grosses ficelles du genre, les coups d'éclats et les coups de théâtre, Fitzek ne réussit qu'à desservir son intrigue et agacer son lecteur ! Quitte à être manipulée, j'aurais préféré à tout prendre que l'auteur bascule franchement dans le fantastique ! Cette "liberté" aurait au moins eu le mérite de bouleverser les codes d'un roman un peu trop convenu ! Sans compter qu'une telle fantaisie, dans un thriller qui se réclame du genre psychologique, aurait également permis de délivrer un final bien plus époustouflant que celui servi par l'auteur... En bref, là où j'espérais que l'imagination débordante de Fitzek me surprenne, je n'ai trouvé qu'un jeu du chat et de la souris classique, de banales courses poursuites et des rebondissements bien trop nombreux pour être crédibles... Le roman dans son ensemble manque d'envergure, c'est dommage !